Yan Warcholinski

Thématique(s)
En bref
- Durée : 1h15
- Publics : adultes et adolescents
- Création : 2019
Gesticulant.e
- Localisation : 71120, CHAROLLES
- Formation : L'Orage
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Ce qu’il y a entre le masculin et le féminin
Rendre visible la frontière corporelle pour modifier le regard masculin sur le corps des femmes
Rendre visible la frontière corporelle pour modifier le regard masculin sur le corps des femmes
Qu’est-ce qui dirige nos actes ? Notre regard.
Comment les prédateurs sexuels voient le corps des femmes ? Un objet, un outil de plaisir.
Voilà donc l’objectif, la cible à atteindre pour prévenir les violences sexuelles : Déconstruire la vision du corps-objet / outil-de-plaisir. Sauf que pas si simple… Alors imaginez qu’existe une partie invisible du corps, qui permettrait de modifier les regards sur les corps, et ainsi créer du changement dans les relations femmes-hommes.
Or, il se trouve que les victimes de viol n’ont de cesse de parler de cette partie invisible du corps, chaque témoignage en fait écho. Et c’est précisément ce qui fera changer les regards.
Tel est le but de cette conférence : Verbaliser cette partie invisible du corps dont parlent les victimes, expliquer pourquoi la frontière corporelle est vitale et ainsi expliciter la gravité du viol, mais aussi ce que signifie « entrer dans un corps », et déconstruire la machine à fabriquer des violences sexistes et sexuelles.
Sans accuser, ni dramatiser, Yan cherche à résoudre une énigme de la nuit des temps.
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Le/La gesticulant·e
Rendre visible la frontière corporelle
pour modifier le regard masculin sur le corps des femmes.
Si la violence peut être surprenante, il faut savoir qu’elle est toujours précédée d’un narratif dévalorisant. En Europe, à la source des déportations et camps de concentration, il y avait un discours antisémite normal ; de même moqueries et brimades inaugurent le harcèlement ; et en ce qui concerne les femmes, pornographie, prostitution, mains aux fesses, drague agressive, remarques sexistes, entretiennent l’idée que les femmes sont « quand-même-un-petit-peu-inférieures ». Ce qui veut dire que les violences sexistes et sexuelles, jusqu’au féminicide, ne sont pas des accidents de parcours, mais le résultat d’un processus.
Maintenant, imaginez qu’existe une dimension invisible du corps, la frontière corporelle. Imaginez que chaque garçon, chaque adolescent, grandisse en comprenant la frontière corporelle, qu’elle est vitale, que tout le monde en possède une, y compris les femmes. Imaginez dans quelle mesure cela pourrait modifier leur comportement envers les femmes.
Yan Warcholinski, philosophe, conférencier, auteur, animateur d’atelier, je cherche des personnes qui comprennent l’intérêt et l’enjeu de la frontière corporelle, qui veulent s’engager pour la rendre visible, et ainsi prévenir les violences sexuelles et sexistes. Si la frontière corporelle est pour l’instant invisible, elle reste inéluctable. Nous finirons par en entendre parler dans 20 ans, 30 ans, 50 ans ? Mais cela peut commencer avec vous, ici, maintenant. Contactez-moi.










