Mes ritournelles…

Ou comment résister à la petite musique des violences psychologiques

Les ritournelles, ce sont les rengaines qui s’imposent à nous, celles que l’autre chantonne à côté de nous, sans toujours s’en rendre compte, mais qui nous reste en tête pendant des heures. Ce sont les p’tits moulins des comptines pour enfants et les tubes de l’été qu’on ne supporte plus, mais qu’on n’arrive pas à enlever de notre cerveau. 

La violence psychologique, elle aussi, s’entend à peine et ne se voit pas. Mais elle fait son œuvre, petit à petit, elle s’insinue dans les pensées d’une victime qui finit par se croire coupable, responsable de sa propre souffrance morale.

En regardant dans le rétroviseur de ma propre vie, je crois avoir compris ce qui se passe dans la vie de toutes les femmes victimes de violences et de tous les enfants trop sages.

Heureusement, il y a aussi les ritournelles qu’on choisit, comme celles que j’ai retenues parce qu’elles m’inspiraient, les ritournelles qui insufflaient en moi de l’espoir, du courage, la force de sauter le pas et d’oser résister, de partir à l’aventure, à la recherche d’autres modèles.

Je vous emmène avec moi ?