Axël Collion chombart

Axël COLLION CHOMBART - Conférence gesticulée "C'est l'histoire d'une grosse… et de la grossophobie"

Thématique(s)

En bref

  • Durée : 2h
  • Publics : à partir de 16ans
  • Création : 2022

Mots-Clés

Alimentation, Grossophobie, Histoire, Médecine, norme, Obésité, Sociologie

Gesticulant.e

  • Localisation : 60120, Blancfossé

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C’est l’histoire d’une grosse… et de la grossophobie

 »A travers son récit de vie, une femme grosse née à la fin du XXème siècle retrace avec humour – et légèreté – la grande histoire qui a pu amener à la grossophobie actuelle et met la lumière sur ses manifestations quotidiennes, subies par une part de plus en plus grosse de la population. »

Créée en 2022, la conférence gesticulée sur la grossophobie d’Axël Collion Chombart, intitulée « C’est l’histoire d’une grosse… et de la grossophobie », propose de réfléchir et comprendre ce qu’est la grossophobie, se rendre compte qu’elle touche tout le monde, mince ou gros, homme comme femme, même si la femme est particulièrement scrutée bien sûr, de revenir sur les critères qui la définissent et déconstruire les préjugés et idées reçues qui la sous-tendent.

La grossophobie est l’« ensemble des attitudes et des comportements hostiles qui stigmatisent et discriminent les personnes grosses, en surpoids ou obèses ».

La grossophobie va au-delà de la petite remarque sur le physique, elle est systémique, globale, et a de graves conséquences.

La grossophobie systémique, diffusée, se base sur des critères imposés par l’art et les médias, le patriarcat, le capitalisme et le monde médical qui a reçu le pouvoir de définir les normes et la morale.

La conférence gesticulée « C’est l’histoire d’une grosse… » a pour objectif :

* de revenir sur le processus de stigmatisation, décrit par le sociologue canadien Erving Goffman dans les années 60 qui a de lourdes conséquences sur l’individu ou la communauté stigmatisée, appliqué aux personnes grosses,

* de dérouler l’histoire des normes, des critères esthétiques, l’épistémologie de l’institutionnalisation de l’obésité, mais aussi du capitalisme et des Trente Glorieuses qui ont construit notre société actuelle et l’ont globalisée,

* d’aborder des concepts sociologiques, historiques, psychologiques, médicaux et politiques, tels que : l’histoire de l’alimentation, de l’obésité, l’histoire de l’art, le biopouvoir et la biopolitique de Michel Foucault, les normes, le modèle biopsychosocial, la transition alimentaire, la restriction alimentaire, les régimes, la malbouffe, les troubles du comportement alimentaire (TCA), le patriarcat, le capitalisme, stigmatisation et discrimination, invisibilisation, …,

* de faire réfléchir, de provoquer une prise de conscience sur ce que vivent les personnes grosses victimes de grossophobie, à travers un parcours de vie et l’humour,

* de donner des pistes de changement.

Le/La gesticulant·e

Mère de 3 enfants en bas âge après 3 grossesses en 5 ans, formatrice en insertion dans le centre social de mon territoire rural, en plein covid, je me retrouve au chômage technique devant la TV où on annonce que les gros sont les futurs morts. Je réalise que j'ai besoin d'être essentielle aux autres donc je reprends mes études en psycho à 40 ans, et que je veux m'exprimer pour dire que gros n'est pas une maladie donc je fais la formation Monte ta conf'. Et me voilà !