Julie Collomb

Julie COLLOMB - Conférence gesticulée "Avoir la classe, Oui mais laquelle ?"

Thématique(s)

En bref

  • Durée : 2h15
  • Publics : Tout public à partir de 14 ans
  • Création : 2023

Mots-Clés

Classes sociales, Culture du viol, Mépris de classe, sexisme ordinaire

Gesticulant.e

  • Localisation : 69098, Villeurbanne

==> Contacter Julie Collomb

==> Découvrir Julie Collomb

Les prochaines dates

    Journal d'une camarade qui a choisi son camp

    Dans cette conférence gesticulée, Julie Collomb retrace et analyse son parcours de vie. Elle qui a longtemps tenté de rejoindre la classe de la petite bourgeoisie instruite de gauche (« les bobos »), revendique aujourd’hui son appartenance et surtout son soutien à ses classes sociales de naissance : la classe populaire (« les prolos »), et la classe des femmes. Elle soutient l’alliance de classes à l’endroit des plus précaires.

    Cette conférence gesticulée vient interroger notre mépris. Vers qui le dirigeons nous ? En quoi il nous divise et qui sert-il ? A qui choisissons nous de laisser de la place, et comment cela fait-il de nous un rouage des dominations ou bien un déclencheur du mouvement social ?

    Avec humour, force et authenticité, Julie Collomb vient parler des mythes à abattre dans nos cultures capitalistes et patriarcales : le gentil pauvre/ le raciste idiot/ la méritocratie/ l’ascenseur social/ la démocratisation culturelle/ le développement personnel/ le bon viol /la bonne victime…

    « Dans ma conférence gesticulée, je parle de classisme et de sexisme, entre les « bobos » et les « prolos », et entre les hommes gentils et les femmes. Dit avec d’autres mots, je parle de violences de classe et de genre « ordinaires ». Ces violences qui font le lit des violences plus graves.

    Je parle d’artistes élitistes, de racistes expert.e.s en urbanisme, de « bougnoules » intolérant.es, de femmes en colère, de gauchos moralisateurices, de gentils sexistes, et de méchant.es pauvres. Je fais des listes et je livre mes journaux intimes.

    Je politise les problèmes et les situations, au lieu de les moraliser ou de les psychologiser.

    Je parle de la violence de l’école, de l’arnaque du couple hétéro, de la culture du viol. Je parle de bon goût et de bon sens. Je parle de vie quotidienne ; donc évidemment de politique.

    Je ne vais pas me faire que des « copaines ». 

    Mais je dis que la question n’est pas d’être des ami.es, mais bien celle d’être, ou non, des allié.es. »

     

     

     

    Galerie Médias

    Sortie de chantier – 2023