Yan Warcholinski

Yan WARCHOLINSKI - Conférence gesticulée "Parler du viol, pourquoi faire ?"

Thématique(s)

En bref

  • Durée : 1h15
  • Publics : adultes et adolescents
  • Création : 2019

Mots-Clés

Consentement, corps, frontières, gravité, Patriarcat, viol, Violence

Gesticulant.e

  • Localisation : 71120, CHAROLLES
  • Formation : L'Orage

==> Contacter Yan Warcholinski

==> Découvrir Yan Warcholinski

Les prochaines dates

    Quand les victimes de viol parlent du corps invisible

    Qu’est-ce qui dirige nos actes ?    Notre regard.

    Comment les prédateurs sexuels voient le corps des femmes ?    Un objet, un outil de plaisir.

    Voilà donc l’objectif, la cible à atteindre pour prévenir les violences sexuelles : Déconstruire la vision du corps-objet / outil-de-plaisir. Sauf que pas si simple… Alors imaginez qu’existe une partie invisible du corps, qui permettrait de modifier les regards sur les corps, et ainsi créer du changement dans les relations femmes-hommes.

    Or, il se trouve que les victimes de viol n’ont de cesse de parler de cette partie invisible du corps, chaque témoignage en fait écho. Et c’est précisément ce qui fera changer les regards.

    Tel est le but de cette conférence : Verbaliser cette partie invisible du corps dont parlent les victimes, expliquer pourquoi la frontière corporelle est vitale et ainsi expliciter la gravité du viol, mais aussi ce que signifie « entrer dans un corps », et déconstruire la machine à fabriquer des violences sexistes et sexuelles.

    Sans accuser, ni dramatiser, Yan cherche à résoudre une énigme de la nuit des temps.

     

    Le/La gesticulant.e

       Et si le viol ne concernait jamais que les victimes et les femmes,

    comment on fait pour que ça s’arrête ?

    On dit que mon approche du viol est un peu « spéciale ». Absolument. Prétendre que la gravité du viol n’a pas encore été explicitée !…parce qu’elle ne dépend pas de la contrainte !… et parler de gravité sexuelle !… Ça commence à faire.

    Cependant, le viol ne se limite pas à lui-même : Comme le cristal révèle sa structure en se brisant, il est la clé du corps. Effrayant, le viol forme un impensé, mais il ouvre une trappe vers un continent inexploré qui parle de ce que nous sommes. Ce qui mettra fin aux violences sexuelles.

    Yan Warcholinski, professeur de philosophie, mes recherches sur la gravité du viol ont commencé il y a 20 ans. C’est l’histoire de celui qui avait compris le secret du corps, mais il est très bien gardé puisque sa cachette consiste à contester l’évidence. Alors il a du mal à expliquer, à se faire entendre. Mais il ne peut pas faire autrement puisque cela pourrait changer les choses. Au début je pensais qu’il suffirait de parler pour que tout commence. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche.

    Galerie Médias