14/12/2024 – Gwennyn Tanguy – rennes
- Quel lien y a t'il entre la domination et l'exploitation de la nature, et celle des femmes ?
- Les groupes et actions écoféministes sont d'une variété déconcertantes, qu'est ce qui caractérise leur unité ?
- Comment des féministes matérialistes et des essentialistes ont pu se retrouver au sein d'un même mouvement ?
- Comment mettre en évidence les imbrications entre les différentes dominations (du vivant non humain, des femmes, du peuple, des personnes racisées) ?
- Quelle place offrir à la spiritualité dans l'engagement militant ?
Grace à des retours historiques, des témoignages personnels et des supports visuels, Gwennyn réussit à synthétiser ce qui fait l'essence des mouvements écoféministes. Pas de solutions clés en main ni de leçons de moral, mais une invitation à regarder le monde avec un œil nouveau et chercher les causes profondes et anciennes des problèmes actuels, pour concevoir des propositions globales.
Note à l'attention du public masculin :
En tant que femmes, les écoféministes savent ce que signifie au quotidien la domination patriarcale. C'est pourquoi elles identifient plus facilement les rapports de domination qu'elles peuvent parfois entretenir avec les espèces vivantes non humaines. Dominées d'un côté mais aussi dominantes à d'autres égards ... alors messieurs, n'ayez craintes des écoféministes, elles savent ce que signifie d'être involontairement du côté des dominant.es !