La valeur travail, tu l’aimes ou tu en crèves
Certains diront : "Il n'a pas eu de chance, il faut des minima sociaux..." D'autres penseront : "Il a ce qu'il mérite, il n'en a pas fait assez. Il faut renforcer les dispositifs de retour à l'emploi, parce que seul le travail émancipe."
Je préfère éclairer mon parcours d'ingénieur déclassé par le management à la lumière du basculement culturel des années 80 à aujourd'hui, car c'est seulement ainsi qu'il peut nous être utile... Comment le néolibéralisme prolétarise-t-il un ingénieur ? Cette conférence gesticulée aborde l'angle de la résignation vers laquelle il nous pousse ; de l'école au travail, à l'aide de "dispositifs" et d'une guerre psychologique qui nous est faite, il nous empêche de reprendre la main sur l'essentiel : décider collectivement du travail.Agenda, bibliographie, visuels et affiches sur https://www.chris.rohou.fr
<p style="margin: 0in; font-family: Calibri; font-size: 15.0pt; color: black;">Toutes les deux explorent deux faces de la même histoire, celle d'un enfant des classes populaires né en 1973, nourri de science fiction, de désir de progrès et d'émancipation, devenu ingénieur pédagogique. Et paf ! Panne d'ascenseur : harcèlement, burnout, déclassement social ...
Mais chacune a son angle d'attaque : l'Ecole pour la première, la valeur travail pour la seconde. Et pour les explorer et les comprendre, elles passent par une tentative de synthèse des mêmes sujets : la raison de la société néolibérale, les 30 glorieuses, le tournant des années 80, le mérite, le travail, le management et l'évaluation comme formes premières de gouvernementalité...</p>